Ma petite sœur est revenue!

Ma petite sœur n’est plus au bout du monde, et n’est plus malade non plus!

Elle est revenue hier, vers l’heure du souper, après des heures et des heures et des heures de voyage en avion.

Nous avions décidé de lui faire la surprise de l’accueillir à l’aéroport à son arrivée. Grand A. a donc manqué une journée de son camp de jour scientifique, j’ai donné congé de garderie à petit L. et Alexandre a fini de travailler à l’heure du dîner. Bref, toute la famille s’est organisée pour aller la chercher.

Ma sœur Martine est venue également, avec son petit Z., ainsi que mon papa et Susan. Beau comité d’accueil, non?

Nous sommes arrivés à l’aéroport en fin d’après-midi, environ 45 minutes avant l’heure où elle devait atterrir. Malheureusement, son avion a eu deux heures de retard en raison du mauvais temps.

Nous avons donc eu le temps de nous promener beaucoup dans l’aéroport. Je n’y étais jamais allée, n’ayant jamais voyagé. J’ai une peur bleue de prendre l’avion…

Ces longues heures passées à Pierre-Elliott Trudeau ont été une sorte de thérapie contre ma phobie de l’avion. Une première immersion dans ce lieu que je me suis promis, un jour, d’apprivoiser pour pouvoir voyager moi aussi.

Ma sœur Martine m’a expliqué toutes les étapes et les stations : enregistrement, douanes, embarquement, etc. Nous sommes aussi allés dehors avec mon papa, passionné d’aviation, pilote et mon « thérapeute personnel en affrontement de phobie de l’avion » (superbe titre, non?), pour voir les avions décoller. Il nous expliquait tout ce qui se passait, au fur et à mesure.

Regarder les avions se déplacer sur la piste, puis entendre les moteurs rugir et les voir s’envoler était vraiment impressionnant. Mais j’avais le ventre serré juste à l’idée d’être un jour passagère de ces immenses machines… 

Quand les bébés n’en pouvaient plus d’être immobiles dans leurs poussettes, nous trouvions un endroit moins passant et moins bondé et les laissions se promener par terre. C’était du sport de les surveiller, surtout petit Z. qui se déplace à la vitesse de l’éclair, mais ça leur faisait tellement de bien de se dégourdir! Mais je dois dire que je suis très fière de mes enfants, et de mon adorable filleul petit Z., qui ont fait preuve de beaucoup de patience et ont eu un comportement irréprochable tout au long de la journée. 

Finalement, le vol d’Élizabeth a fini par arriver! Hourra! Nous l’attendions avec tant d’impatience! Grande M. avait fait une grande affiche pour lui souhaiter bon retour et elle la tenait bien en évidence.

Quand enfin ma petite sœur nous a rejoints, c’est avec les yeux mouillés d’émotion que nous nous sommes tous jetés dans ses bras. Je crois qu’elle était surprise de nous voir là, avec les bébés et toute la compagnie! Nous avons attendu longtemps, mais juste pour le bonheur des retrouvailles, ces heures passées à l’aéroport auront valu la peine. 

Ensuite, nous sommes tous allés souper chez mon papa, où nous attendaient sa conjointe et des amis proches de ma petite sœur. Nous avons passé une excellente soirée. Avec le voyage, le décalage horaire et la saleté de virus dont elle se remet, je pensais qu’Elizabeth serait épuisée. Mais non! Je crois que le plaisir de retrouver tout le monde et d’être à la maison était plus grand que la fatigue.

Ma petite sœur, je suis si heureuse que tu sois de retour! Maintenant, j’ai hâte que tu me racontes toutes les belles choses que tu as vues et vécues pendant ce long voyage…