Qui suis-je?

dimanche 27 juillet 2014

Trois ans de bonheur



Trois ans de joie, de rires, de folies.

Trois ans de mauvais coups, de gamineries, de grimaces.

Aujourd’hui, ça fait trois ans que mon petit L., mon bébé-bonheur, mon bébé-espoir, est venu au monde.

Il est arrivé à toute vitesse : seulement 45 minutes se sont écoulées entre ma première vraie contraction et le moment où je l’ai eu dans les bras.

Aujourd’hui, il court à toute vitesse, bouge à toute vitesse, grandit à toute vitesse, fait tout à toute vitesse!

Mon petit garçon plein de vie, dont la présence dans mon bedon, après une période très difficile où je pensais faire une croix sur mon rêve d’avoir une famille nombreuse, m’a redonné espoir et joie.

Petit L., si unique, si pétillant, si drôle!

Si colleux, si affectueux, si plein d’amour.

Déjà trois ans! Que tu es grand!
                
Bonne fête, mon petit Loulou!

vendredi 25 juillet 2014

Monoparentalité temporaire



Cette semaine, Alexandre était parti en camp scout avec grande M. Ce qui veut dire que j’étais seule à la maison avec grand A., petit L. et petite É. pendant ce temps.

Une semaine de monoparentalité, avec un grand et deux tout-petits… Je dois avouer que je l’appréhendais beaucoup. Être seule avec trois enfants pendant six jours, ça veut dire préparer tous les repas et les collations, faire les commissions, s’occuper de tous les dodos du soir et de toutes les siestes, donner tous les bains, changer toutes les couches, m’occuper de tous les potentiels réveils de nuit, gérer toutes les crises, en plus de toutes les autres tâches habituelles qui sont le lot des mamans… 

Ça veut aussi dire que je n’aurais personne pour prendre la relève quand je suis fatiguée, que j'ai eu une journée de merde ou que les petits ont mal dormi.

Finalement, je dois dire que je m’en suis très bien sortie! Sincèrement, je suis fière de moi!

Je n’ai pas été anxieuse, je n’ai pas paniqué. J’ai pris les choses une par une et j’ai tenté d’être le plus organisée possible.

Les journées plus difficiles, j’ai pris une heure à la fois, parfois même une minute à la fois!

J’ai même trouvé un peu de temps pour écrire pendant la sieste des petits, ce qui m’a fait le plus grand bien. 

Mon plus gros défi : manger assise à table pendant toute la durée du repas. Je passais mon temps à me relever pour aller chercher quelque chose, ramasser un dégât, etc. Bon, ça fait déjà partie de mon quotidien pour les déjeuners et les dîners, que je passe habituellement seule avec les enfants parce qu’Alexandre travaille. Mais je peux généralement souper tranquille car il prend le relai à son retour. Pas cette semaine!

Mon deuxième plus gros défi : me laver. Quand Alexandre est à la maison, j’en profite pour prendre un bain tranquille ou une douche un peu plus longue, question d’avoir un moment de détente pour moi toute seule au moins une fois dans la journée. Cette semaine, j’ai plutôt pris mon bain la porte ouverte et à toute vitesse pour être sûre d’entendre les enfants au cas où il y aurait quelque chose. Un soir où petite É. était impossible à coucher, je l’ai même emmenée avec moi dans la salle de bain pour que je puisse me laver tout en la surveillant. Ce n’était pas de tout repos! Mais bon, au moins, j’étais propre.

Cette semaine, j’ai beaucoup pensé à ma maman et à mes amies monoparentales. J’ai énormément d’admiration pour elles, qui ne peuvent bien souvent compter que sur elles-mêmes pour s’occuper de leurs enfants.

Souvent je me suis demandé ce que ma maman faisait dans telle ou telle situation lorsque ma sœur et moi étions petites et j’essayais de m’en souvenir pour m’en inspirer. À l’époque, je n’avais pas du tout conscience de toute l’énergie que ça demande d’élever des enfants, bien entendu! Mais aujourd’hui, je ne peux que me sentir pleine de reconnaissance pour tout ce qu’elle a fait pour nous.

Mamans monoparentales (et les papas, car il y en a aussi!), je vous lève mon chapeau!

Quant à moi, ma monoparentalité était temporaire et je suis bien heureuse d’avoir retrouvé mon amoureux. Ça fait du bien de s’ennuyer l’un de l’autre, de temps en temps! Les retrouvailles n’en sont que plus agréables et j’apprécie encore plus la précieuse présence de mon Alexandre dans ma vie!

mardi 22 juillet 2014

Je m’ennuie de mon vélo



Je m’ennuie de faire du vélo. Je rêve d’aller faire une belle et longue balade en famille. D’aller aux Iles-de-Boucherville, de rouler avec ma marmaille sur les sentiers.

Faire du vélo me manque. J’aimerais tellement aller à la bibliothèque à vélo avec les enfants, plutôt que de toujours devoir prendre l’auto! Ou aller au centre d’achat, faire des courses, voir des amis, aller au parc. Ce serait tellement pratique…

J’ai un vélo. Tous les membres de ma famille ont un vélo, sauf les deux plus petits. Pour eux, j’ai une remorque dans laquelle ils peuvent s’installer bien confortablement.

J’ai des casques pour chacun d’entre nous, des gants pour protéger nos mains, des sacoches pour transporter nos choses, des gourdes, bref, tout l’équipement qu’il faut.

Je suis en forme. Tous les membres de ma famille sont en bonne santé et ont de bonnes jambes. Pas de handicap physique, pas de membres dans le plâtre.

Je sais, vous vous posez sans doute la question suivante : mais pourquoi diantre ne fais-tu donc pas de vélo avec ta famille, alors? 

Parce que grande M. est dyspraxique. Elle est incapable, à 11 ans, de faire du vélo.

Quand on y pense, faire du vélo requiert énormément d’habiletés. 

Il faut savoir pédaler, tout en conduisant le guidon. 

Il faut savoir freiner, c’est-à-dire appliquer une pression relativement forte sur les poignées situées sur le guidon. 

Il faut savoir quand et comment changer les vitesses.

Il faut aussi avoir une bonne endurance physique, car c’est un exercice physique plutôt exigeant, surtout s’il vente ou s’il y a des pentes. 

Il faut avoir un bon sens de l’équilibre pour se tenir sur deux roues. 

Il faut être capable de bien se situer dans l’espace pour diriger son vélo et le conduire de façon sécuritaire.

Il faut un sens de la coordination assez développé pour gérer toutes ces choses en même temps.

Toutes ces habiletés sont extrêmement difficiles pour grande M. 

À force de tomber ou d’essayer de trouver son équilibre sur son vélo sans y parvenir, elle a développé une grande peur et une aversion pour ce mode de transport. 

Elle ne se sent pas en sécurité, se sent constamment en déséquilibre et n’arrive tout simplement pas à pédaler correctement. Et ce, même lorsqu’elle avait un vélo avec des petites roues de support.

Il y a deux ans, dans l’espoir de l’aider à apprendre à pédaler sans petites roues, je l’avais inscrite à un cours de vélo avec une ergothérapeute.

Sur le coup, ce fut un franc succès! Après deux rencontres, elle était capable de pédaler presque seule, c’est-à-dire avec l’ergo qui courait à côté d’elle en lui tenant le chandail dans le dos. Elle lâchait légèrement le chandail de temps en temps, mais restait toujours proche.

J’étais super contente! Je l’ai même filmée tellement j’étais fière!

Sauf que… en dehors de ces cours, grande M. n’a jamais été capable de répéter cet exploit. Comme si elle avait été seulement capable à ce moment-là, avec cette personne et à cet endroit précis. Comme si elle n’avait pas pu généraliser cet apprentissage.

Suite à cette belle réussite, nous avons pourtant tenté de l’encourager à faire du vélo à nouveau. Rien à faire. Elle n’arrivait plus à pédaler, ne trouvait plus son équilibre, tombait, se décourageait.

L’ergo nous avait donné des exercices à faire pour se réapproprier le vélo, mais ça n’a pas fonctionné.

Aujourd’hui, grande M. a 11 ans, est presque aussi grande et aussi lourde que moi. Il est absolument impossible de mettre des petites roues à son vélo et de toute façon, quelle honte ce serait devant ses amis!
Alors, on ne fait pas de vélo en famille. Et ça me manque.

J’ai essayé de trouver des solutions. Je lui ai demandé si elle voulait essayer un genre de tricycle pour adultes. Elle m’a regardée avec un air scandalisé et outré. Bon, c’est sûr que ce sont surtout des personnes âgées qui utilisent ce type de vélo et que ça ne fait pas très cool… 

J’ai ensuite pensé qu’on pourrait essayer avec un tandem. Ça pourrait être pas mal, elle ne pourrait pas tomber et n’aurait pas à conduire le vélo! Par contre, ça coûte extrêmement cher et il y en a très peu qui se vendent usagé. Je continue mes recherches.

C’est sûr que l’idéal serait qu’elle apprenne/réapprenne à faire du vélo toute seule. Je ne sais plus trop quoi faire pour l’aider à y parvenir. Nous n’avons pas les moyens de lui faire suivre à nouveau un cours avec une ergothérapeute.

Certaines personnes m’ont conseillé de lui faire un vélo d’équilibre, c’est-à-dire d’enlever le pédalier de sa bicyclette. Elle devrait donc se propulser sur le sol avec ses pieds. Semble-t-il que ça aide grandement à développer son sens de l’équilibre et à augmenter la confiance des enfants sur un vélo. Je pense que ça vaudrait la peine d’essayer.

Faire du vélo est plus qu’un loisir. C’est aussi et surtout un mode de transport, particulièrement pratique pour les jeunes. Pour ma part, j’ai passé mon adolescence à me promener partout, de chez une amie à une autre, sur mon vélo.

J’espère vraiment que grande M. pourra un jour utiliser son vélo et découvrir le plaisir de pouvoir se déplacer ainsi et de gagner en indépendance…

Avez-vous un enfant dyspraxique ou qui a eu des difficultés à apprendre à faire du vélo? Avez-vous des conseils ou des trucs à me donner? Je suis tout ouïe !

dimanche 20 juillet 2014

Top 5 des signes que vos scouts sont allés à un camp d’été



Dans ma maisonnée, la saison des camps scouts bat son plein. Grand A. en est revenu il y a deux semaines, et c’est maintenant au tour de grande M. et d’Alexandre d’y être présentement. (Et je m’ennnnuuuiiiiiieeeee! Mais bon, je suis une grande fille, je vais survivre!).

Pour faire suite à mon billet sur les signes que vous avez des scouts dans votre maison, voici donc un Top 5 des signes que vos scouts sont allés à un camp d’été :

1. Ils sentent le feu de camp
                                                         
Les cheveux, les vêtements et même la peau de vos scouts sentent bon le feu de camp. Une petite « snif » dans leur petit cou vous emmène en pensées près d’un bivouac, à faire griller des guimauves ou à manger des pogos scouts. Une bonne inspiration du parfum de fumée de leurs bagages vous transporte en pleine nature, sur le bord du feu, à chanter des chansons… 

Petite note, toutefois : si la bonne odeur de feu qui émane de vos scouts est agréable, je vous déconseille FORTEMENT de sentir leurs pieds et leurs dessous de bras. Ça risque de ne pas sentir le bivouac, ça…

2. Ils sont pleins de piqûres d’insectes

Les jambes, les chevilles, l’arrière des oreilles, le petit cou : ils ont des piqûres partout!

S’ils ont été chanceux, ce ne sont que des petites piqûres de moustiques, mais si leur camp était dans une région où les mouches à chevreuil sont légion, aille aille aille!

Vous leur aviez pourtant dit d’appliquer du chasse-moustique! Et ils vous assurent qu’ils en ont mis! Ma théorie est donc la suivante : le sang des scouts est un mets de choix pour les maringouins, qui en raffolent tellement qu’ils oublient même de craindre la citronnelle ou le DEET pour pouvoir s’en délecter.

Le plus étrange, c’est qu’à la maison, le moindre maringouin qui ose tourner autour d’eux ou, pire encore, les piquer, provoque une avalanche de lamentations. « Maman, il y a des bibittes! Maman, ça pique! Maman, on peut rentrer dans la maison, il y a trop de maringouins! » 

Mais en camp scout, par je ne sais quel miracle, plus rien de tout ça ne les dérange! La preuve, voici ce que m’a répondu grand A. quand je me suis exclamée devant ses jambes toutes piquées : « Oh, c’est pas grave ça, maman, je ne m’en suis même pas rendu compte ». Eh ben!

3. Ils ont une montagne de vêtements crasseux à faire laver

Qui dit semaine en plein air dit vêtements ultra-méga-sales à devoir laver. À un point tel que je condamne ma salle de lavage et la réserve uniquement pour les bagages scouts!

L’an passé, j’ai fait une grosse erreur : pour aller plus vite, j’ai mis le sac de voyage de grande M. à l’envers pour en faire tomber les vêtements. Les vêtements sont effectivement tombés sur le sol… avec du sable, des samares, des feuilles sèches, des cailloux, de la terre, des bouts de branches et même un insecte mort.

Ce qui fait qu’au bout du compte, j’ai dû passer la balayeuse en plus de devoir faire du lavage…

4. Ils ont au moins une nouvelle badge à rajouter sur leur couverture de camp

Eh oui, chaque camp signifie au moins une nouvelle badge à coudre sur la couverte de camp!

Cela veut donc dire que, si vous êtes une maman ingrate comme moi qui n’aime pas coudre, vous allez tenter de repousser cette tâche à la semaine des quatre jeudis.

Éventuellement, votre scout s’impatientera et vous demandera d’ajouter cette précieuse badge à sa collection le plus vite possible.

Vous vous installerez donc devant la télé, un soir, avec votre petit kit de couture, déterminée à exécuter cette tâche une fois pour toutes. Pour vous rendre compte que coudre une badge à la main, c’est du sport, c’est long, et ça ne tient pas super bien.

Finalement, vous demanderez à votre maman ou belle-maman de coudre la fameuse badge. Et vous vous promettrez, pour la millième fois, d’apprendre à utiliser la machine à coudre qui traîne quelque part dans votre maison…

5. Ils chantent sans arrêt des chansons de camp

Si, en temps normal, vos petits scouts chantent souvent leurs chansons, eh bien au retour d’un camp, c’est un véritable déluge de chants scouts qui s’abat sur vos oreilles!

Du matin jusqu’au soir, ils chantent, chantent, chantent encore! À un point tel que vous vous demandez si vous n’êtes pas plutôt branché directement sur le poste Radio-Scout!

Qu’à cela ne tienne, j’adore les chansons et même si je n’ai jamais fait partie des scouts moi-même, je prends un grand plaisir à apprendre toutes ces belles mélodies.

Et puis, quand ils chantent, mes deux petits scouts ne se chicanent pas… ce qui est franchement agréable!

Je rajoute un point 6 à mon Top 5 (j’ai le droit, c’est mon texte, c’est moi qui décide!) : au retour de leur camp d’été, mes scouts ont mille histoires à me raconter. 

Ils parlent, parlent, parlent encore, me racontent leurs aventures. 

Ils rient à nouveau des anecdotes et moments cocasses qu’ils ont vécus en me les relatant.

Parce que les camps d’été scouts, c’est aussi des souvenirs inoubliables et des amitiés formidables!

Et vous, que rajouteriez-vous à ce top 5?